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Est-ce que ma lettre fera une différence?

Il est important pour les élus de savoir que les Canadiens soutiennent cette initiative et souhaitent des avancées importantes pour mettre fin à la conduite avec capacités affaiblies. Une des raisons qui ont assuré le succès de cette initiative aux États-Unis est le fait que, selon un sondage Ipsos, 9 Américains sur 10 soutiennent les technologies intégrées aux systèmes électroniques des véhicules pour prévenir la conduite avec capacités affaiblies par l’alcool. Votre voix compte et peut aider à mettre en place au Canada cette technologie qui sauve des vies.   

Je ne conduis pas avec les capacités affaiblies. Pourquoi devrais-je être obligé de fournir un échantillon d’haleine pour démarrer ma voiture ?

Cette technologie n’est pas du tout comme un antidémarreur éthylométrique dans lequel il faut souffler avant de pouvoir démarrer le moteur. Toutes les nouvelles technologies sont passives et ne nécessitent aucune action de la part du conducteur. Elles ne sont pas du tout invasives et ne requièrent pas d’alcootest; en effet, elles sont discrètes, voire essentiellement invisibles aux conducteurs sobres.

C’est de la surrèglementation.

La plupart des gens font des choix responsables et ne conduisent jamais avec les capacités affaiblies. Toutefois, comme le démontrent les manchettes — et nos monuments commémoratifs pour les victimes de la conduite avec capacités affaiblies — beaucoup trop de gens se permettent toujours de courir ce risque et ces décisions mènent bien trop souvent à des collisions qui font des morts et des blessés.

Ces technologies n’empêcheront pas les gens de conduire ni de prendre un verre ou deux. Ce qu’elles empêcheront, c’est la capacité des gens de conduire avec les capacités affaiblies et de compromettre leur propre sécurité et celle des autres. Elles rendront les routes plus sécuritaires pour tout le monde.

Ce sont des peines plus longues qu’il nous faut, pas des technologies.
Nous sommes d’accord pour dire que nous avons besoin de peines proportionnelles à l’ampleur et à la gravité du crime. Toutefois, compte tenu de l’effet dissuasif plutôt limité des peines, elles sont moins utiles pour l’atteinte de l’objectif ultime — soit la prévention des décès et des blessures causés par la conduite avec capacités affaiblies. Comme personne ne pense que ce sera LUI le prochain à causer une collision qui fait des morts ou des blessés, il est peu probable que les gens soient dissuadés par l’imposition d’une peine sévère imposée à une autre personne. En revanche, il y a des moyens technologiques de prévenir ces collisions, ces morts et ces blessures. Pourquoi ne voudrions-nous pas protéger les familles contre le chagrin, les pertes et les ravages causés par la conduite avec capacités affaiblies si nous avions les moyens de le faire ? C’est justement ce que nous offrent ces technologies.
Combien cette technologie me coûtera-t-elle à l’achat d’une nouvelle voiture ?

Il s’agit d’une bonne question et la vérité est que nous ne le savons pas encore. Il s’agit d’ailleurs d’un des éléments à évaluer et à examiner dans le cadre d’une étude gouvernementale. Selon une estimation que nous avons entendue, l’installation coûterait quelques centaines de dollars aux constructeurs automobiles, ce qui est raisonnable. Toutefois, nous demandons aux gens de l’envisager dans une autre optique. Lorsqu’une personne perd un être cher — un enfant, un parent, un conjoint — que donnerait-elle pour le revoir? Combien une personne grièvement blessée serait-elle prête à payer pour recouvrer sa santé et sa mobilité? Il ne faut pas oublier non plus que ces technologies entraîneraient une réduction considérable des coûts faramineux associés à la conduite avec capacités affaiblies (en termes de soins de la santé, d’application de la loi, etc.) qui s’élèvent chaque année à des milliards de dollars.

En avons-nous vraiment besoin ? Il est rare que les gens conduisent en état d’ébriété.

Nous entendons parfois des gens dire que le problème de la conduite avec capacités affaiblies est largement résolu et nous trouvons cette affirmation frustrante et déconcertante. Il est vrai que nous avons réalisé des progrès sur le plan de la réduction de la conduite avec capacités affaiblies; il ne faut toutefois pas se méprendre — il s’agit toujours d’un problème bien trop courant sur nos routes. En 2019, le nombre de sanctions provinciales et d’accusations de conduite avec les capacités affaiblies s’élevait à près de 87 000, ce qui représente un nombre colossal de conducteurs aux capacités affaiblies. Encore pire : chaque année, des centaines de Canadiens sont tués et des milliers d’autres sont blessés dans des collisions attribuables à la conduite avec les capacités affaiblies. Le problème de la conduite avec capacités affaiblies par l’alcool est loin d’être résolu, quoique cette technologie pourrait l’éliminer presque totalement.

Qu’en est-il de la conduite avec les capacités affaiblies par le cannabis ?
Bien qu’il n’y ait pas encore de technologie installée dans les véhicules pour la détection du cannabis, nous espérons qu’elle sera développée dans un avenir prochain.
Qu’en est-il de la protection de la vie privée ?
Nous reconnaissons et comprenons les préoccupations en matière de protection de la vie privée. Cette technologie est conçue comme moyen d’immobiliser temporairement un véhicule à des fins de prévention de la conduite avec capacités affaiblies. Nous ne demandons pas qu’elle soit utilisée de manière à porter atteinte à la vie privée de qui que ce soit.

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